Image d'une caméra de surveillance dans une rue

Trois solutions tech pour respecter la distanciation physique

© landing AI

La France entame la deuxième étape de son déconfinement et la tech est au rendez-vous pour faire respecter la distanciation physique.

Se tenir à un mètre de distance de n’importe quel autre humain, c’est facile à dire mais beaucoup plus difficile à faire. Pourtant avec le lavage des mains, la distanciation physique reste l’un des moyens les plus efficaces d’enrayer la pandémie de Covid-19. Alors la tech s’en donne à cœur joie pour trouver des solutions.

Bracelets et boîtiers qui garantissent les distances de sécurité

D’après les recommandations du gouvernement, au bureau, chaque salarié doit disposer d’un espace de quatre mètres carrés pour respecter les distances sanitaires. Avec quelques aménagements, ça peut le faire en open space. Mais pour les métiers qui demandent de se déplacer fréquemment, ça devient un vrai casse-tête. La solution tech : des bracelets connectés qui émettent un signal lorsque deux porteurs sont trop près l’un de l’autre. L’entreprise belge Rombit a développé le Rombit Covid Radius qui vibre et bipe lorsque les distances ne sont pas respectées. Il est actuellement en test dans le port d’Anvers. Les poids lourds de la tech se sont aussi emparé du sujet. Samsung propose de transformer sa smart watch en bracelet de distanciation physique grâce au module GearUp.

Sur le même principe que le bracelet, la start-up française Ubudu a créé un « assistant de distanciation sociale ». Il s’agit d’un petit boitier qui vibre si deux personnes sont trop proches. En « bonus », les boîtiers comme les bracelets permettent aussi de faire du tracing si jamais un cas est détecté.

La solution en réalité augmentée de Google

Chez Google, c’est la réalité augmentée qui vient à la rescousse de ceux qui n’ont pas le compas dans l’œil. Le géant du Web vient de sortir l’application Sodar qui permet d’évaluer précisément à quelle distance se situe une personne en face de soi. Grâce à la réalité augmentée, Sodar dessine un cercle d’un rayon de 2 mètres autour du smartphone. Seul problème : il faut donc avoir les yeux rivés sur son écran quand on se déplace.

L'application Sodar de Google

La distanciation sociale version Black Mirror

La start-up landing AI a mis au point un dispositif qui ne requiert aucun équipement, ni bracelet, ni boîtier, ni même smartphone. En effet, il s’agit d’un logiciel qui utilise les caméras de surveillance déjà en place. Grâce au machine learning, les caméras sont capables de détecter les personnes qui ne respecteraient pas la distance réglementaire. La start-up a publié une vidéo de démonstration à partir des images de passants dans la rue. Et ça a un petit côté Black Mirror.

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commentaires

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  1. Avatar astrid dit :

    Si les objets connectés en matière de santé au travail recèlent de nombreuses potentialités opportunes, ils engendrent aussi des risques nouveaux plus difficiles à appréhender dont la gestion est complexe et encore incertaine, car certains sont liés aux facteurs humains et à l’analyse comportementale : La fuite de données personnelles et leur exploitation abusive suscite des craintes, mais le développement des objets connectés soulève aussi de nombreuses questions relatives aux facteurs psychologiques d’acceptabilité : crainte d’intrusion dans la vie personnelle et d’atteinte à la vie privée, inquiétude sur la surveillance constante et minutieuse de la présence : https://www.officiel-prevention.com/dossier/sante-hygiene-medecine-du-travail-sst/appareils-de-mesure/objets-connectes-portables-et-sante-et-securite-du-travail

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